C'est une question qu'un de mes amis a soulevée et j'ai trouvé intrigante. Disons que vous avez les enregistrements d'un jeu d'un certain mouvement à la fin, en utilisant la notation standard (par exemple Qf6).
Soit en supposant un jeu aléatoire ou un jeu fort (ce qui est vraiment difficile à définir), combien de coups supplémentaires en moyenne auriez-vous besoin pour restaurer la position actuelle?
Je ne sais pas vraiment comment aborder cette question, mais elle semble impliquer une analyse rétrograde. Les facteurs que j'ai pu trouver sont:
- Savoir où une pièce a été déplacée vous indique qu'il s'agit d'emplacements possibles.
- Savoir où une pièce se déplace vous renseigne sur les cases vides (sur le chemin de la pièce). Cela dépend bien sûr de son emplacement d'origine.
- Les contrôles vous donnent des informations sur l'emplacement du roi et les cases vides qui l'entourent
- Les échanges vous donnent beaucoup d'informations, à la fois sur la position exacte d'une pièce et sur les carrés qui l'entourent.
- Les châteaux vous donnent des informations sur 5-6 pièces.
Une autre variante de cette question où le carré de départ d'une pièce est également donné dans la notation (IE Nd5-e3 au lieu de Ne3). Ce n'est pas la notation la plus populaire mais elle est toujours utilisable. Dans quelle mesure cela affecterait-il le résultat?
PS Pourquoi ce StackExchange n'a-t-il pas de balise "soft question"?
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Réponses:
Question fascinante! Par définition, je ne peux venir qu'avec une solution partielle, ou plus précisément des «éléments» qui feront partie de la rétro-analyse. Je sais que je vais y penser davantage, mais voici quelques réflexions initiales.
Encore quelques «facteurs» à ajouter à votre liste:
Connaître le numéro de déménagement serait utile. (Est-ce 19 Ne5 ou 24 Ne5)
L'idée de "carrés candidats" pour les pièces. Si Na1 a été joué, alors le N doit être en b3 ou c2. Pour qu'un N atteigne c2, il doit provenir de ... En effet, nous savons qu'il doit y avoir eu quelques mouvements pour obtenir le chevalier de b1 ou g1.
Les mouvements de pion nous donnent des informations «définitives» sur la case «de» (sauf pour les doubles sauts de type e2-e4 vs e3-e4) Les mouvements de Bishop aident car ils restent de la même couleur.
Nous pourrions en déduire davantage, mais ce n'est qu'un début.
Alt. solution Si on vous permettait de "tricher" (réflexion latérale):
Nous pourrions même essayer cela avec un extrait réel d'un jeu. Publiez, dites les 20 derniers coups d'une partie à 50 coups, et essayez de recréer la position au coup # 30, sans tricher ni faire référence à un chessDB.
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e6
àe5
plus tard sur le mouvement 37, votre reine remonte àe6
, en supposant qu'aucune pièce ne soit alluméee6
, vous pouvez simplement reculer la reine quel que soit le danger.Une idée que j'ai entendu de Nicolas Dupont est de combiner la rétroanalyse avec le jeu habile de la manière structurée suivante:
- La rétroanalyse régulière est réflexe (0). - La condition Reflexmate dit qu'un compagnon en 1 s'il est disponible doit être pris. Appelez ce réflexe (1).
- Mais il y a aussi le réflexe (2) possible, où tout mate forcé disponible en 2 doit être pris.
- Et reflex (n) peut être défini pour tout n.
- La limite lorsque n va à l'infini est l'analyse rétrograde sur fond d'échecs arbitrairement habiles.
Je pense que c'est une idée vraiment cool en soi, et cela ramène également la rétroanalyse du monde des positions étranges que personne ne verra jamais dans un jeu.
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