Les crises de colère peuvent-elles indiquer un problème de comportement?

Je comprends que les crises de colère sont relativement normales pour de nombreux enfants.

Cependant, certains enfants semblent avoir beaucoup plus de crises de colère que d'autres enfants de leur âge et d'autres beaucoup moins.

Les crises de colère peuvent-elles être révélatrices de problèmes à résoudre? Si oui, comment faites-vous la différence entre les crises de colère «normales» et celles qui indiquent un problème?

Les crises de colère sont un symptôme, pas vraiment le problème. Vous pouvez essayer de traiter le symptôme, mais jusqu'à ce que vous arriviez à la racine de la cause réelle, vous avez peu de chances d'éliminer le symptôme à long terme.

Il est important de se rappeler que de nombreux tout-petits n'ont pas vraiment développé leur capacité à communiquer. Souvent, une crise de colère est un signe de frustration, mais il est important de toujours se rappeler que nos enfants apprennent chaque fois que nous réagissons à quelque chose qu'ils font. Si un enfant fait une crise de colère et que cela se traduit par l'obtention de ce qu'il cherche, alors bien sûr, plus de crises de colère sont dans votre avenir. Cela ne veut pas dire que si vous ne cédez pas, ils s'arrêteront tous ensemble.

Recherchez les points communs dans les crises de colère - existe-t-il un déclencheur commun? Est-ce quelque chose que vous pourriez éviter? Commencez à parler de vos attentes avec votre tout-petit avant d'arriver "nous allons dans le magasin pour acheter de nouveaux pantalons, nous ne regarderons pas de jouets aujourd'hui." De cette façon, s'ils commencent à demander dans le magasin, vous pouvez revenir à la conversation précédente.

La première chose à faire pour aider votre enfant est d'être cohérent et de le suivre - si vous lui dites que vous quitterez le magasin s'il a une crise de colère, vous devez partir malgré les inconvénients pour vous. Il est maintenant temps de leur faire savoir quelles sont les attentes et vous n'allez pas reculer - à un moment donné, ils cesseront de vous tester. Sachez qu'il n'est jamais trop tard pour aider votre enfant à mieux contrôler son comportement. Un livre que je recommande fortement est "Non: pourquoi les enfants de tous âges ont besoin de l'entendre et comment les parents peuvent le dire" par David Walsh.

Je dirai en outre, en tant que personne qui a enseigné à des élèves de toutes les classes, du préscolaire au lycée, le moment est venu de vraiment faire l'effort de le maîtriser ou votre adolescent sera plus qu'une poignée!

Après avoir fait quelques recherches à ce sujet, il semble que certains comportements de colère pourraient être des signes avant-coureurs de problèmes.

Tout d'abord, cependant, il est utile de comprendre ce qui cause des crises de colère.

Les crises de colère sont le résultat d'un enfant qui se sent dépassé ou frustré. Ils surviennent généralement chez les enfants âgés de 2 à 3 ans et diminuent normalement à l'âge de 4 ans. Ils font partie de la croissance normale et surviennent fréquemment lorsque le vocabulaire de l'enfant n'est pas suffisant pour exprimer ses sentiments. Source .

Cependant, l'article poursuit en décrivant certaines des limites des crises de colère "normales":

Les enfants qui ont des crises de colère ont souvent d'autres problèmes comme la succion du pouce, les coups de tête, l'énurésie et le sommeil. Si ces comportements se produisent, ou si votre enfant a des crises de colère qui durent plus de 15 minutes ou se produisent trois fois ou plus par jour à moins de 1 an ou à plus de 4 ans, demandez l'aide d'un médecin de famille, d'un psychologue ou d'un thérapeute conjugal et familial. Soyez avisé de rechercher plus qu'une approche de thérapie comportementale exclusivement, car les résultats ont été signalés comme étant tout aussi efficaces et inefficaces (11, 14, 17). Une approche est recommandée qui combine le meilleur de la modification du comportement, de la pensée des systèmes familiaux (1) et d'autres approches comme l'intervention paradoxale (6).

L'article continue de décrire un cycle de modèles de comportement destructeur qui peut être associé à un comportement de crise de colère:

Parfois, les crises de colère chez les enfants d'âge préscolaire sont le début de modèles qui conduisent les enfants à devenir de plus en plus désobéissants, rebelles et agressifs à mesure qu'ils grandissent. Au Oregon Social Learning Center, des garçons agressifs dans des familles en colère ont été étudiés (12, 13). Un schéma complexe a été observé qui comprenait:

• Les parents ont des problèmes avec certains événements stressants comme le divorce, le chômage prolongé, la maladie, l'alcool ou d'autres problèmes de drogue, d'autres problèmes chroniques ou la prise en charge d'un enfant difficile.

• Les parents ont du mal à contrôler les taquineries, les cris, la désobéissance et les gémissements des enfants.

• Les parents permettent à l'enfant de s'en tirer avec des affichages en colère.
• Au fur et à mesure que les enfants apprennent ce qu'ils peuvent faire s'ils sont encouragés à afficher des crises de colère, des accès de colère, etc., ils deviennent de plus en plus désobéissants, rebelles et agressifs.
• De plus en plus de pairs rejettent l'enfant et les parents ont également tendance à rejeter ou à éviter l'enfant.

Carol Tavris (16), dans son livre, Anger: The Misunderstood Emotion, écrit que le modèle devient circulaire et se produit des centaines de fois par jour. Elle voit le modèle comme un processus en trois étapes:

1. L'enfant est agressé, critiqué ou crié par un parent, un frère ou une sœur exaspéré;
2. L'enfant répond agressivement.
3. L'agressivité de l'enfant est récompensée lorsque l'attaquant se retire et que l'enfant apprend à utiliser des tactiques telles que les pleurnicheries, les cris et les crises de colère.

Lorsque d'autres membres de la famille utilisent également ces méthodes, les problèmes augmentent. Au Centre d'apprentissage social de l'Oregon, Patterson (12, 13) a constaté que lorsque les échanges de colère duraient plus de 18 secondes, la famille avait une chance accrue de devenir violente. Lorsque parler ou même crier continuait, cela conduisait souvent à frapper.

WebMD prend en charge les signes d'avertissement indiqués ci-dessus et fournit quelques exemples d'autres signes de problème:

Un comportement difficile qui dure souvent plus de 15 minutes, se produit plus de 3 fois par jour ou est plus agressif peut indiquer qu'un enfant a un problème médical, émotionnel ou social qui nécessite une attention. Ceux-ci ne sont pas considérés comme des crises de colère typiques. Les comportements difficiles peuvent inclure:

• Donner des coups de pied, frapper, mordre, gratter, tirer les cheveux ou pincer d'autres personnes.

• Lancer ou casser des choses.

• Frapper la tête ou s'infliger des blessures.

Si lancer une crise donne à l'enfant quelque chose qu'il veut, alors beaucoup de crises indiquent seulement que l'enfant n'est pas un idiot. En tant que parent, vous devez être conscient de la façon dont les crises de colère se développent et décider de ce qui se passe réellement. Lorsque vous faites cette détermination, déterminer s'il y a quelque chose de plus grand que d'essayer de satisfaire un besoin est assez simple.

Le problème n'est pas que les crises de colère se produisent, ni même la fréquence des crises de colère, c'est de savoir si l'enfant réagit à la correction et à quelle vitesse l'enfant passe du calme au fou. Si l'enfant ne répond pas aux actions correctives, ou a un déclencheur plus court que les autres enfants du même âge, je pourrais être inquiet et regarder les choses plus profondément, ou même aller voir un professionnel. Mais si la réponse parentale à une crise de colère est de s'effondrer, l'enfant fera des crises de colère toute la journée, et ce sera parfaitement normal.

Il y a une bonne discussion sur le traitement des crises de colère ici , bien que les réponses les plus votées semblent davantage sur l'apaisement de l'enfant et la négociation, ce qui encouragera plus de crises de colère, que sur la prévention de futures crises de colère. Ce que cela dit des parents et des enfants aujourd'hui, je ne l'ai pas encore compris ...

L'Association nationale des psychologues scolaires précise que tous les enfants âgés de 1 à 4 ans ont des crises de colère, plus de la moitié des jeunes enfants en ayant un ou plusieurs par semaine.

Cette source souligne les similitudes des «terribles deux» avec l'adolescence car elles sont toutes deux alimentées par la lutte pour l'indépendance.

Le cours de développement normal pour les crises de colère est décrit et expliqué. Lorsqu'un enfant se voit refuser son désir de maîtrise de soi et d'indépendance, ses compétences limitées en langage et en point de vue égocentrique lui font communiquer sa frustration par des crises de colère.

À l'âge de 3 ans, leurs compétences en communication se sont améliorées et les crises de colère diminuent généralement à moins que l'enfant n'ait appris que les crises de colère leur donnent ce qu'ils veulent.

L'article détaille d'excellentes stratégies de prévention, d'interventions et de gestion.

L'article clarifie davantage les versets typiques des crises de colère atypiques.

Si, malgré l'utilisation de ces interventions, les crises augmentent en fréquence, en intensité ou en durée, consultez le médecin de votre enfant. Vous devriez également consulter le médecin de votre enfant si l'enfant se blesse, est blessant pour les autres, déprimé, montre des signes de faible estime de soi ou dépend trop d'un parent ou d'un enseignant pour le soutenir. Votre pédiatre ou votre médecin de famille peut vérifier les problèmes d'audition ou de vision, les maladies chroniques ou des conditions telles que le syndrome d'Asperger, les retards de langage ou un trouble d'apprentissage, qui peuvent contribuer à la colère croissante de votre enfant.

Une crise de colère est un enfant qui a une GRANDE émotion dans la tête et qui essaie de la gérer. et oui c'est normal et oui parfois il pourrait y avoir un problème sous-jacent. Si vous sentez que vous avez besoin d'aide, appelez les services d'assistance téléphonique du gouvernement. Parler à quelqu'un. Faites des cours parentaux exceptionnels. si vous sentez que ce n'est pas normal, consultez votre médecin généraliste. Voir votre gp quand même! Parler et rechercher activement de l'aide aidera toutes les personnes impliquées.

J'ai 5 enfants (20, 18, 10, 8, 6) et aucun d'eux n'a jamais fait de crise. nous avions quelques arguments, et ils pleuraient parfois une fois qu'une décision avait été prise, mais ils ne s'emballaient jamais.

par conséquent, je ne suis pas d'accord pour dire que les crises de colère sont normales.

c'est ma conviction qu'au moment où un enfant atteint l'âge des soi-disant «terribles 2», ils ont déjà cultivé un comportement de colère et c'est une partie solide de leur personnalité. en d'autres termes, une crise de colère ne sort pas seulement comme la pluie, elle grandit avec le temps. comme un chêne. et en 2-3, vous regardez un comportement descendant avec fondement, pas des occurrences individuelles de mauvais comportement quelque peu liés. Pour dire les choses plus durement, si votre 2 ans fait des crises de colère, blâmez-vous pendant un an ou deux de ce qui aurait pu être un meilleur rôle parental ... plus à ce sujet plus tard.

à 2-3, il n'est pas trop tard pour mettre le kibosh dessus. mais cela prendra certainement des changements difficiles et prendra certainement du temps, des efforts, de la patience. parce qu'à la base, c'est une question de contrôle. qui contrôle la relation. "Je suis le parent, je prends les décisions, ça vous plaira et vous vous assoirez jusqu'à ce que je dise que vous pouvez vous lever." ou quoi que ce soit ... (ouais, parler de comment ma femme et moi empêchons- nous notre fils d'apprendre à nous jurer? )

Comprenez: un enfant de cet âge ne sait que ce qu'il veut et il ne comprend pas la subtilité. négocier ne fera que vous céder et ne rien obtenir. même céder un peu "ok 5 minutes de plus avant de se coucher" cède toujours . alors soyez hardcore. "puis-je avoir 5 minutes de plus?" "Non."

Maintenant, certains parents peuvent le faire. ce qu'ils ne peuvent pas faire, c'est garder le contrôle. c'est la partie difficile et peut se faire sans fessée. dans le scénario ci-dessus, lorsque vous les faites s'asseoir, vous devez être en contrôle, les faire asseoir et arrêter le bruit. ça va essayer, ils ne l'aimeront pas et ils vous combattront tout le long du chemin, mais vous êtes plus gros et vous pouvez absolument contrôler la relation ...

et voici pourquoi vous voulez le contrôle: il est beaucoup plus facile de définir les limites du monde réel à partir de l'intérieur qu'à l'extérieur. en d'autres termes, vous réussirez mieux à les libérer dans la réalité un peu à la fois qu'à essayer de les retirer un peu à la fois. si vous contrôlez tous les aspects de leur vie aujourd'hui, et avec le temps, donnez-leur de plus en plus de liberté quand vous pensez qu'ils sont prêts ... juste un peu ici et là pour leur donner le contrôle de leur propre monde, alors ils auront une base beaucoup plus serrée à mesure qu'ils vieillissent.

en ce qui concerne le blâme, c'est une autre façon de dire que vous avez identifié le problème et que vous l'admettez. chaque programme en 12 étapes commence par admettre et accepter que vous avez un problème ... parce que si vous pouvez admettre que "j'aurais probablement pu faire mieux dans le passé", vous ferez absolument mieux à l'avenir.

je regarde mes 20 et 18 ans, mais même à ces âges après avoir depuis longtemps cessé de leur dire quoi faire, ils m'écoutent activement et acceptent mes conseils. ils sont une preuve positive pour moi que la façon dont j'élève mon enfant de 6 ans n'est peut-être pas la meilleure ou la meilleure, mais ça marche vraiment.