À deux reprises, il y a environ 20 ans, mes vols transatlantiques ont fait des arrêts non programmés pour le carburant. Une fois de NY à l'Europe (Geneva IIRC), il s'est arrêté à Shannon, en Irlande et une fois d'Europe (Bruxelles IIRC) à NY, il s'est arrêté à Bangor, dans le Maine. À ces deux occasions, ils ont annoncé qu’aucun débarquement ne serait autorisé pendant l’arrêt.
Je me suis toujours demandé ... pourquoi ne chargeraient-ils pas l'avion avec suffisamment de carburant en premier lieu pour se rendre à destination? La compagnie aérienne ne doit-elle pas débourser beaucoup d'argent uniquement pour les frais d'atterrissage afin d'éviter un arrêt non prévu? Je me suis toujours demandé qu'il y avait peut-être autre chose en plus d'avoir besoin de carburant. Quelqu'un avec la connaissance de ceci?
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Je pense que cela dépend de ce que vous entendez par "imprévu".
De nos jours, les compagnies aériennes ont généralement une très bonne idée de la quantité de carburant nécessaire pour un vol donné, en fonction de la charge de l'aéronef, des conditions météorologiques, des vents dominants, des retards prévus, etc. Cependant, comme ces facteurs varient d’un jour à l’autre, il peut arriver que la quantité de carburant requise dépasse la capacité de l’avion. La limite n'est généralement pas la capacité du réservoir de carburant, mais plutôt le poids de l'avion entièrement chargé et rempli de carburant.
Si cela se produit, un arrêt supplémentaire sera prévu. Normalement, cela serait connu bien avant le décollage et inclus dans le plan de vol et annoncé aux passagers à l'avance. (La première fois que cela m'est arrivé, il y a environ un an, ils l'ont annoncé à la porte et estimé combien cela retarderait notre arrivée.) Le terme habituel pour désigner cela est un "arrêt technique".
Bien sûr, si cela se produit souvent sur une route donnée, la compagnie aérienne voudra probablement changer de route pour un type d'avion différent, avec une distance de vol plus longue, si possible. Mais il se peut que la compagnie aérienne ne dispose pas d'un tel avion, ou qu'il soit nécessaire pour d'autres liaisons, ou pour une autre raison, cela ne serait pas rentable. Mais l’arrêt technique occasionnel serait probablement pris au pas.
L'autre possibilité est que le vol décolle en espérant pouvoir atteindre sa destination sans escale, mais en chemin, les pilotes découvrent qu'ils devront atterrir ailleurs parce qu'ils ont utilisé plus de carburant que prévu. Un tel atterrissage imprévu est appelé une "dérivation". Cela devrait être beaucoup plus rare, car la planification du carburant est généralement assez précise et comprend un tampon suffisant pour prendre en compte les imprévus. Les détournements se produisent plus souvent lorsque les conditions météorologiques à l'aéroport de destination se dégradent au point où un atterrissage en toute sécurité est impossible.
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Une autre anecdote à apporter pour apporter d’autres réponses: ma mère prenait un vol transatlantique il y a quelques années et le départ a été retardé pour une raison quelconque.
Elle volait avec Air Canada à Toronto. Le vol prévu était d'environ 10 heures et le retard était de 4 heures. Apparemment, au Canada, il est interdit aux pilotes de rester au travail plus de 12 heures. Ils ont atterri en Nouvelle-Écosse et une équipe de remplacement les y attendait.
Il ne s’agit donc pas uniquement de vent et de carburant, mais aussi de lois du travail qui peuvent y contribuer.
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S'il est "trop éloigné" entre l'origine et la destination sur une route donnée, les avions peuvent effectuer des "arrêts techniques" programmés entre-deux pour faire le plein.
Que signifie une escale technique en avion?
Il arrive parfois que des imprévus (conditions météorologiques, encombrement, etc.) rendent la destination "trop éloignée" pour l'approvisionnement en carburant de l'avion (même si ce n'est généralement pas le cas). Dans de tels cas, un avion peut avoir besoin de faire un "arrêt technique" NON RECOMMANDÉ pour le ravitaillement en carburant.
De tels arrêts sont "peu pratiques". Mais de loin préférable à l'alternative.
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En outre, si l'aéronef est remplacé par un avion plus petit (la compagnie aérienne doit exploiter l'aéronef d'origine sur une autre destination), la réglementation impose un arrêt de carburant en fonction du type d'aéronef et du nombre de passagers. Mais cette information ne sera jamais révélée aux passagers.
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