Selon les directives de base du gouvernement canadien sur les visas de visiteur, les «exigences de base en matière de voyage» pour voyager au Canada sont (c'est moi qui souligne):
- avoir un document de voyage valide, comme un passeport
- être en bonne santé
- ne pas avoir de condamnation pénale ou liée à l'immigration
- convaincre un agent d'immigration que vous avez des liens - comme un emploi, un domicile, des actifs financiers ou une famille - qui vous ramèneront dans votre pays d'origine
- convaincre un agent d'immigration que vous quitterez le Canada à la fin de votre visite
- avoir assez d'argent pour votre séjour.
- Le montant d'argent dont vous aurez besoin dépend de la durée de votre séjour et de votre séjour à l'hôtel, chez des amis ou des parents.
De même, une page sur l' interdiction de territoire mentionne "vous avez un problème de santé grave" comme motif de refus d'admission, mais ne définit pas ce qui constitue un problème de santé grave par rapport à un problème de santé non grave (qui, logiquement, n'entraînerait pas une interdiction de territoire) au Canada).
Une page plus détaillée précise que les personnes peuvent se voir refuser l'entrée ou un visa le ...
- motifs de santé - si leur état est susceptible de:
- mettre en danger la santé ou la sécurité publiques, ou
- causer des demandes excessives aux services de santé ou aux services sociaux (certaines exceptions existent 2 3)
Pourtant, aucune indication réelle n'est fournie sur le moment où un problème de santé est suffisamment grave pour déclencher un refus.
Quelle est la définition de «en bonne santé» en ce qui concerne spécifiquement l'entrée au Canada? Je suppose qu'un rhume, un bras cassé, une hernie ou un pied d'athlète ne suffisent pas à entraîner un refus d'entrée, mais à quel point une condition doit-elle être grave?
- Se base-t-elle sur un diagnostic formel (par exemple, il existe une liste de diagnostics considérés en soi comme "mettant en danger la santé ou la sécurité publiques" et une liste de diagnostics qui ne le sont pas)?
- Le fonctionnaire de l'ASFC porte-t-il un jugement indépendant sur la santé globale d'une personne et si cette personne aura vraisemblablement besoin de services «excessifs»?
- Y a-t-il un montant spécifique qui est excessif (par exemple, les fonctionnaires sont censés vous refuser l'entrée si vos factures médicales pour les 12 mois précédents dépassaient 10 000 $)?
Il existe une procédure pour obtenir un examen médical officiellement reconnu , mais tous les visiteurs au Canada ne sont pas tenus d'en obtenir un. Je pose plus la question en référence à ces visiteurs.
Ce n'est pas une demande de conseil - on ne m'a jamais refusé l'entrée au Canada pour des raisons de santé ni prévenu que je pourrais l'être. Je suis simplement curieux de savoir quelle est la règle actuelle et j'ai pensé qu'il serait utile que les personnes qui ne sont pas en si bonne santé le sachent également. Par exemple, cette exigence est-elle vraiment juste un moyen de protéger le Canada contre des menaces majeures comme la tuberculose et le virus Ebola, ou les gens se font-ils vraiment refuser à la frontière pour l'arthrite et les varices?
Réponses:
Les politiques adoptées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) sont énoncées dans le Règlement sur l' immigration et la protection des réfugiés . Les réglementations concernant la "santé publique" et la "sécurité publique" figurent respectivement aux paragraphes 31 et 33; ils traitent efficacement les maladies transmissibles et les maladies mentales qui pourraient conduire le demandeur à nuire à quelqu'un.
Je n'ai pas pu trouver une liste de maladies et conditions spécifiques qui tombent de chaque côté de la limite d'admissibilité; de telles directives peuvent exister mais ne pas être accessibles au public, ou les décisions peuvent être prises sur une base ad hoc sur la base des orientations des paragraphes susmentionnés. Comme l'a souligné l'utilisateur 71659 dans les commentaires, les normes devront peut-être changer rapidement lors d'épidémies de maladies transmissibles, comme l' épidémie de SRAS de 2002-2003.
La clause de "demande excessive" est plus intéressante. La définition actuelle est
Les procédures réelles suivies par IRCC pour déterminer si un immigrant entraînerait une << demande excessive >>, ainsi que le processus de notification et d'appel, sont énumérés sur une page intitulée << Demande excessive de services de santé et de services sociaux >> sur la page Web d'IRCC. En particulier, tout cas potentiellement irrecevable en raison d'une «demande excessive» est évalué par une unité dédiée, et non par vos agents d'immigration de première ligne:
Jusqu'à récemment, le seuil de «demande excessive» était de savoir si vos coûts médicaux estimés sur cinq ans étaient supérieurs à la moyenne canadienne par habitant, soit environ 33 000 CAD pour une période de cinq ans. Cependant, au début de cette année, le gouvernement du Canada a annoncé une augmentation importante du seuil de coût pour l'interdiction de territoire (en particulier, le triplant à environ 100 000 CAD), ainsi que l'exemption de certains services sociaux de ce calcul. Une politique temporaire à cet effet a été promulguée en juin 2018 , et une réglementation probablement plus permanente sera promulguée bientôt.
Soit dit en passant, cette clause a entraîné le rejet d'environ 1 000 personnes par année atteintes de maladies chroniques et / ou de handicaps en raison de leur condition. De plus, l'inclusion des "services sociaux" dans le paragraphe ci-dessus signifie que certains des demandeurs ont été refusés en raison de handicaps nécessitant des soins continus. Cette politique équivaut donc à une discrimination constructive à l'égard des personnes handicapées, ce qui a naturellement causé un certain nombre de critiques parmi les défenseurs des droits des personnes handicapées. La nouvelle politique a été conçue en grande partie pour réduire cette discrimination.
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